Maître Hiroo MOCHIZUKI | Maître Hiroo MOCHIZUKI – Soke de l’école du Yoseikan recevant le katana des mains de son père |
Maitre Hiroo Mochizuki est né à Shizuoka au Japon, en 1936. Il est le fils aîné du Maitre Minoru Mochizuki, un des plus grands pratiquants d’arts martiaux de l’époque, qui fut formé en judo par Me Jigoro Kano et en aïkido par Me Ueshiba Morihei et était expert de nombreuses écoles traditionnelles d’armes. Dès l’âge de 7 ans, Hiroo Mochizuki est formé aux arts martiaux par son père, de qui il détient la base de son savoir en judo (3e dan), aïkido (8e dan), ju-jitsu (8e dan), iaïdo (7e dan) et kobudo (3e Dan). Il détient aussi le grade de 10e dan de karaté. Il a pratiqué les styles shotokan et wado ryu. Il a également pratiqué la boxe anglaise et française.
En juin 1959, il est envoyé en France par son père pour aider au développement du karaté et de l’aïkido dans ce pays. Il fut le premier Japonais à présenter le karaté en Europe. Il y resta deux ans. Il y retourne en 1963, ses études de médecine vétérinaire achevées, pour continuer l’enseignement du karaté et de l’aïkido. Depuis cette date, il vit en France.
Me Hiroo Mochizuki avait le désir de poursuivre les études de son père, Me Minoru Mochizuki, qui prônait l’étude de nombreuses disciplines martiales et les enseignait dans son dojo nommé YOSEIKAN (Shizuoka, Japon). S’interrogeant sur le fait que durant les guerres féodales japonaises les samouraïs combattaient dès l’âge de 14 et maîtrisaient le tir à l’arc, le sabre, la lance et savaient monter à cheval, Hiroo Mochizuki a eu la conviction qu’un élément devait unifier toutes les disciplines martiales.
C’est un claquement de fouet qui lui a montré la voie. Il observait un artiste de cirque utiliser un fouet avec un couteau au bout. En voyant la puissance développée pour enfoncer profondément le couteau dans un arbre, il a compris que c’est l’énergie ondulatoire, l’onde, qui est à la base de tout mouvement. Grâce à ce constat, il a pu observer des similitudes très fortes entre les différentes techniques, entre un coup de poing et une technique de projection par exemple, ou un mouvement d’arme. Il découvre que les mouvements et la biomécanique sont similaires, et que seule la logique d’utilisation change. « Le corps a ses grandes logiques profondes. Quand on commence à les connaître, on s’aperçoit qu’il n’y a qu’un seul art. Pas deux, un seul », explique Me Hiroo Mochizuki.
Ses recherches l’amènent progressivement à créer sa propre école à la fin des années 60, le YOSEIKAN BUDO. Il choisit ce nom en hommage au dojo de son père, le YOSEIKAN. Depuis ce temps, l’école YOSEIKAN BUDO s’est développée et est maintenant pratiqué dans une trentaine de pays. En 2000, Maître Minoru Mochizuki a nommé son fils Hiroo soké (Héritier et responsable moral) de l’école YOSEIKAN. Aujourd’hui, près de dix mille pratiquants sont affiliés à la fédération mondiale de YOSEIKAN BUDO à travers la planète.
Le maître Hiroo Michizuki est l’héritier d’une famille de samouraïs. Créateur du YOSEIKAN BUDO, il est une sommité mondialement reconnue des arts martiaux japonais.
Successeur d’une lignée de samouraïs, le maître Hiroo Mochizuki s’est inspiré de l’esprit d’efficacité de ses ancêtres pour créer le YOSEIKAN BUDO. Il a adapté la philosophie, la pédagogie et la pratique traditionnelle des arts martiaux à l’environnement, ainsi qu’aux techniques de combat contemporaines.
C’est cette faculté d’adaptation à toute situation, que ce soit sur un tatami ou dans la vie, que l’école YOSEIKAN essaye de développer chez ses pratiquants. Avec les années, le YOSEIKAN BUDO s’est développé mondialement de façon importante et est maintenant réparti sur 5 continents et pratiqué dans 40 pays de la planète.