L’enfant et le YOSEIKAN BUDO
Par définition, l’enfant est un être humain en pleine période de développement physique, psychomoteur et intellectuel. Dus à cette raison, un grand nombre d’activités et d’exercices proposés et destinés aux adultes ne lui sont pas favorables et se doivent d’être adaptés pour leur apprentissage et leur « bien-être ».
De par sa nature, l’enfant apprend essentiellement en s’amusant, d’où la nécessité de concevoir et mettre en pratique un programme pédagogique adapté à ses besoins et des exercices attractifs afin de conserver sa motivation et sa concentration.
C’est ce que propose le YOSEIKAN BUDO par une approche ludique des activités d’opposition qui développe la psychomotricité grâce au support d’un matériel pédagogique diversifié.
Le travail ambidextre et équilibré du corps permet à l’enfant d’acquérir une meilleure latéralisation et un développement physique harmonieux par l’alternance de techniques en extension et aussi bien qu’en traction musculaire.
Grâce à un matériel de protection corporelle complet et à des éducatifs spécifiques, l’enfant pourra aborder rapidement des formes souples de combat sécurisé lui permettent de développer ses capacités de concentration, sa confiance personnelle, ses facultés de prise de décision, mais aussi de favoriser le développement des valeurs telles que le respect de l’autre, l’esprit d’entraide et la persévérance.
Groupes – Enfants
À notre centre, les jeunes enfants sont divisés en 3 groupes d’âge distincts.
Enfants de 4-5 ans : Éveil et développement psychomoteur par la sensibilisation au Yoseïkan Budo sous forme de jeux éducatifs, de parcours moteur, d’exercices et de mises en situation.
Enfants de 6-8 ans : Découvertes des techniques fondamentales et jeux d’opposition. Développement psychomoteur par l’apprentissage ludique et sportif du Yoseïkan Budo.
Enfants de 9-12 ans : Construction physique et développement de la confiance en soi. Construction physique et sociale par l’apprentissage sportif du Yoseïkan Budo et de ses valeurs morales.
Adolescents 13-17 ans : Dès l’âge de 13 ans, les jeunes adolescents sont incorporés dans les cours avec les adultes.
Compétition – Enfants
Excluant le fait que les enfants feront régulièrement des jeux d’opposition lors des cours, s’ils le veulent, les enfants pourront s’initier et participer à des compétitions adaptées d’arts martiaux dès l’âge de partir de 6 ans. Il s’agira avant tout, pour les 6 à 10 ans, de rencontres amicales, d’occasions d’échanges tant sur le plan technique que moral. La pratique est d’autant plus sécurisée. Comme les enfants sont répartis à la fois par catégorie selon le sexe, l‘âge, le poids et le grade.
Sur le plan corporel, la compétition aide au développement des 3 stades de traitement de l’information chez l’enfant.
1. Perception
Dans un premier temps, la perception est visuelle et devient tactile par la suite. La perception du temps dépend donc du bâton ou de l’absence du bâton qui influent sur la vitesse d’exécution, sur l’accélération relative de l’action. La perception spatiale prend alors toute son importance puisque, contrairement à l’entraînement, la compétition s’effectue dans une surface territoriale circulaire délimitée.
2. Décision
L’enfant doit traiter rapidement les informations perçues de façons sélectives pour solliciter ses facultés de prise de décision afin de pouvoir anticiper une réponse, élaborer une stratégie ou appliquer des principes (on me pousse donc je tire, on tire donc je pousse) en gérant ses efforts.
3. Exécution
L’enfant doit choisir le moment optimal pour déclencher la réponse. Celui-ci dépendant du type de technique qu’il doit ou qu’il désire utiliser (très rapide en percussions, moins rapide en projections ou immobilisations et variable suivant la taille en maniement de bâtons mousse). Il doit adapter la force de la réponse (force statique en immobilisation, force explosive en percussions ou armes et force dynamique en projections) et l’ajuster à la trajectoire et au déplacement de l’adversaire. Ceci aboutit à une automatisation de l’enfant face au compétiteur adverse. Cette automatisation participe à la construction de sa personnalité et favorise un apprentissage de la vie sociale par des règles imposées ainsi que le respect du partenaire par responsabilisation de ses actes envers lui.